
AU VERGER DE BELLE COUR
Fruits
Montbert (44)
Verger famillial, Le Verger de Belle Cour a vu grandir ses premiers arbres au début des années 60. Suite aux dégâts causés par la grêle alors, la famille fait le choix de la vente directe en 1966, un moyen de se réapproprier un savoir-faire paysan, en maîtrisant la production et la commercialisation, en dehors des standards imposés.
Après avoir résisté à la crise de surproduction des pommes, qui sévit dans les années 1990, alliée à une mondialisation des marchés, en 2015, Geoffroy Barral reprend le verger et entame la démarche de conversion en bio. Arrivée la même année sur le verger en tant qu’ouvrier agricole, Antoine Olivier s’associe en septembre 2023 transformant ainsi le verger en GAEC.
Ensemble, les 2 associés veillent à conserver l’âme d’une petite structure en vente directe et ouverte aux visites et à y préserver la biodiversité.
En effet, le verger est un ensemble vivant, toujours au bord du déséquilibre. Geoffroy et Antoine cherchent à y enrichir la vie et à y développer la biodiversité avec la présence des haies, la semence de bandes florales et la préservation de bandes enherbées.
Alors que les arbres et leurs fruits sont directement soumis aux aléas climatiques (gel, grêle, pluies, sécheresse) et aux pressions parasitaires, leur travail consiste à rechercher en permanence l’équilibre de l’arbre et de son milieu, tout en essayant d’intervenir le moins possible.
Comme souvent en vente directe, la surface du verger est petite (5,6 ha en comparaison des 60 ha pour des arboriculteurs « classiques »), mais l’emploi est bien présent, 3 personnes à l’année et pendant la cueillette, entre 5 à 8 saisonniers complètent l’équipe pendant environ 2 mois. Le jus de pomme est pressé pendant cette même période.
Geoffroy et Antoine commercialisent 32 variétés de pommes et 5 variétés de poire qu’ils vendent en magasin de producteurs (magasin de la Rangonnière à Bouguenais (44), magasin de la Gourinière à Treize Septier (85)), mais aussi à travers la vente semi directe à des maraîchers, des jardineries, des collectivités, des AMAP et des groupements d’achat et désormais également aux restaurateurs, épiceries et acteurs de l’aide alimentaire grâce au Kiosque Paysan.


















